lundi 1 mai 2017

Elles aiment, on en parle : Typhaine

 

TYPHAINE



Son parcours

Typhaine a commencé la pratique des arts martiaux en 2015. Elle a toujours été attirée par les sports de combat mais sa vie professionnelle en tant que contrôleur de gestion lui prend beaucoup d’énergie. Elle franchit le cap cette année-là… Dans sa recherche d’un meilleur contrôle, notamment « s’il lui arrivait quelque chose », pensant qu’elle ne saurait alors pas quoi faire, elle souhaite se donner les moyens… Persuadée que les arts martiaux peuvent aussi l’aider dans le contrôle de soi, du corps et des émotions, dans le quotidien, elle essaie alors des cours de boxe, de self-défense et de Kung Fu. Cette dernière discipline, très technique, lui paraissait inaccessible, mais c’est aussi un art qui la fait rêver… La culture asiatique, sa riche histoire, ces arts millénaires, ses philosophies de vie… Au hasard de navigations sur internet, la lecture d’un blog, où un couple de français s’initiait au kung-fu dans un temple en Chine, la galvanise pour se lancer dans la pratique de cet art.


Ce que la pratique du Kung Fu t’apporte ?

- Cela me donne de l’énergie, j’attends le cours, la bonne ambiance, le dépassement de soi, le plaisir de constater chaque progression même petite.

- Physiquement, le cardio s’est renforcé et le corps s’est redessiné, j’ai gagné des abdos, surtout les 1ers mois

- Les valeurs de l’école (persévérance, humilité, patience, respect, etc…) sont très utiles. Ce sont des outils d’aide à la pratique du Kung Fu auxquels je me raccroche souvent pendant les cours, mais je m’y raccroche aussi de plus en plus souvent dans la vie de tous les jours.

- De la sérénité, c’est purement théorique mais le fait de pratiquer un sport de combat me donne l’impression de reprendre le contrôle, j’ai une attitude plus attentive à ce qui m’entoure

Points forts appréciés

La mixité des élèves, en termes d’âge et de niveau, ainsi que la présence de femmes, l’a mise en confiance pour débuter et se projeter dans la pratique. Elle explique « avoir accroché dès le premier cours »…. Elle présente le Kung Fu comme un art complet, qui fait travailler le renforcement musculaire, le cardio, le cerveau et la respiration, et qui fait même voyager à travers la Chine ancestrale qui est évoquée derrière chaque terminologie de technique utilisée.

Pratiquant la course à pied et ayant pratiqué des sports en salle, elle apprécie le côté ludique des cours de Kung Fu de l’école où « l’effort se fait plus facilement » du fait de l’environnement… La course à pied et le Kung Fu lui semblent complémentaires : la course complète le cardio, et le Kung Fu apporte davantage de renforcement musculaire, qui est utile à la course à pied. Elle pratique également la self-défense dans un autre club, car elle ne peut assister aux cours de self défense de l’école, ceux-ci ayant lieu aux mêmes horaires que ceux de taolu (séquence codifiée).

Elle souhaite privilégier l’acquisition de bases solides. Son expérience de quelques cours de combat lui a permis de constater que cela est essentiel pour progresser plus rapidement, l’esprit étant en situation de stress, notamment pour travailler la vivacité d’esprit, la capacité d’attention. Elle a également beaucoup apprécié le cours de l’école liant taolu et combat « réel » à deux, lui ayant permis de pratiquer quelques applications martiales précises en situation de « combat ».

Elle s’interroge sur la pratique du Taichichuan, un art qui l’attire également, car elle peut voir que cela aide pour le Kung Fu et cela se rapproche aussi de la méditation, discipline qu’elle a commencée à pratiquer récemment. Elle reconnait avoir du mal à voir le combat par le Taichichuan à son stade.

Selon elle, le Taichichuan est une partie du Kung Fu et le Kung Fu une partie du Taichichuan… Une phrase exprimant déjà un certain cheminement et son appréhension des arts chinois !

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